banque en ligne

Boursorama : que penser du géant de la bourse en ligne ?

Le début de l’année 2019 s’est révélé particulièrement prometteur en bourse. Avec une hausse de plus de 15% depuis le mois de janvier, la CAC 40 continue de rassurer les investisseurs qui se précipitent sur le marché Euronext afin d’y réaliser leurs transactions. Chez les particuliers aussi, l’heure est aux placements financiers. Avec les faibles taux proposés par les livrets d’épargne bancaires (Livret A, PEL, livret jeune…), les particuliers ont tendance à se tourner vers les banques en ligne pour investir leur argent. Lire la suite

Technip logo

TECHNIP – La conjoncture est favorable sur le secteur

Les derniers résultats annoncés par Technip concernent l’exercice 2004 au cours duquel le chiffre d’affaires a progressé de 9,1% à 5,141 milliards d’euros et le résultat opérationnel de 13,6% à 259 millions d’euros.

Le résultat net était positif de 4,7millions d’euros contre une perte de 19,6 millions un an plus tôt et la dette nette a été réduite à 7% des capitaux propres. Lire la suite

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NEOPOST: Les derniers résultats annoncés sont supérieurs aux attentes

Neopost a publié un chiffre d’affaires consolidé de 194,5 millions d’euros au premier trimestre 2005, en hausse de 8,9% par rapport au trimestre correspondant 2004.

La hausse du chiffre d’affaires a été essentiellement tirée par le marché nord-américain ( + 9,4% de croissance organique ) et par l’Allemagne ( + 21,4%).

En France, la croissance du chiffre d’affaires s’est limitée à 3,3%. Lire la suite

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SAINT-GOBAIN: les fondamentaux sont bons et la situation financière saine

Saint-Gobain vient de publier pour le premier semestre un bénéfice net de 632 millions d’euros, en hausse de 13,9% par rapport à la période correspondante 2004.

Le bénéfice d’exploitation est en progression de 4,6% à 1372 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de 16,877 milliards d’euros (+7%).

Ces chiffres, qui sont supérieurs aux attentes des analystes, sont obtenus essentiellement grâce à un fort rattrapage du second trimestre. Lire la suite

Les chandeliers Japonais

Les chandeliers Japonais

Vue d’ensemble :

La pratique de l’analyse des chandeliers remonte au 17ème siècle.

Les Japonais ont développé cette méthode d’analyse Technique pour analyser le prix des contrats de riz.

Un tournant est arrivé dans les prises de décisions : en effet les prix seront désormais utilisés pour prévoir les mouvements de prix sur le riz et d’autres contrats. Lire la suite

Les dividendes: tout ce que vous devez savoir !

Les dividendes: tout ce que vous devez savoir !

Le détachement du dividende est un moment important de la vie de l’action, car le dividende est la rémunération de l’actionnaire, au même titre que l’intérêt est la rémunération de l’obligataire. On dit « détachement de dividende » car, autrefois, les actions n’étaient pas dématérialisées sous forme d’inscription électronique, comme aujourd’hui, mais en papier. Le versement du dividende se traduisait alors par le détachement d’un petit coupon parmi ceux qui composaient l’action en papier. Lire la suite

L'introduction en bourse d'une entreprise consiste à coter pour la première fois une fraction de ses actions à la bourse. Pour de nombreuses petites entreprises, l'introduction en bourse permet le désengagement de certains actionnaires de la première heure qui n'ont pas vocation à l'accompagner davantage, ou qui souhaitent simplement récupérer tout ou partie de leur investissement avec une plus-value. Elle sert aussi à se procurer de nouveaux capitaux: aussi, beaucoup d'introductions se font au travers d'une augmentation de capital. Enfin, elle permet à l'entreprise d'accroître sa notoriété, car elle fera l'objet de commentaires parmi les financiers et dans les médias. Une introduction met en scène 4 types d'acteurs: l'entreprise, la banque et la société de bourse introductrices, les autorités de marché, et l'agence de communication financière. La banque et la société de bourse ont en charge l'instruction du dossier et le règlement de tous les aspects techniques de l'introduction.  Les autorités de marché examinent le dossier et donnent ou non leur accord. Lorsqu'il y a accord, la COB appose son visa, et, le cas échéant ses mises en garde, sur une notice d'information concernant l'entreprise introduite, notice qui sera disponible pour tous les investisseurs intéressés.  Enfin, l'agence de communication financière assure la promotion de l'entreprise auprès des investisseurs et du public. Il existe trois modalités d'introduction: l'offre à prix ferme, l'offre à prix minimal, et la cotation directe. I- L'Offre à Prix Ferme (OPF) Cette procédure est très utilisée, notamment lors des privatisations. La quantité de titres proposée doit représenter au minimum 10% du capital. Le prix proposé est fixé à l'avance. Si la quantité de titres demandée est très supérieure à ce qui est proposé, les ordres feront l'objet d'une réduction proportionnelle. Cela signifie que la quantité réellement obtenue par les investisseurs sera diminuée dans une proportion égale pour tous, afin de faire coïncider les quantités proposées et les quantités demandées. Toutefois, cette méthode pénalise les petits actionnaires, qui ne demandent que quelques titres. C'est pourquoi, notamment lors de privatisations, il peut être décidé que les petits ordres ne seront pas réduits. Une fraction des titres destinés aux professionnels leur sera donc affectée, et seuls les professionnels supporteront la réduction. Une autre solution consiste à accroître la quantité de titres proposés. L'offre se poursuivra normalement si au moins 0.8% de la demande peut être servi. Sinon, une deuxième OPF aura lieu, à un prix au moins 5% plus élevé. Dans certains cas, il peut être exigé un blocage des fonds au moment de la réservation des titres: chaque investisseur doit alors mettre sur son compte les fonds correspondant à la quantité qu'il demande. Cette procédure évite ainsi le passage d'ordres "fantaisistes", dont le but est de contourner les effets d'une éventuelle réduction: en effet, plus l'on demande de titres, plus on aura de chances, après réduction, d'obtenir le nombre de titres que l'on désire réellement. Lorsque vous souscrivez à une introduction, veillez à ce que la réduction de votre demande ne soit pas trop importante, car vous risquez de ne pas obtenir assez de titres pour échapper au courtage minimal, qui grèverait la rentabilité de votre investissement (cf. la fiche intitulée Combien cela va-t-il vous coûter ?). II- L'offre à prix minimal Comme dans l'offre à prix ferme, un prix est fixé d'avance, mais il s'agit d'un prix minimum. Il est donc nécessaire de passer un ordre à cours limité (cf. la fiche intitulée Acheter et vendre vos titres à la bourse de Paris). Toutefois, il faut veiller à ne pas passer un ordre à un prix trop élevé, sous peine de le voir rejeté. En outre, il pourrait conduire à surpayer les titres. Si la demande est très importante, il sera appliqué une réduction. Celle-ci sera d'autant plus importante que la limite de votre ordre sera proche du prix minimal. S'il n'est pas possible de servir au moins 6% des demandes, l'offre est reportée. La seconde tentative d'introduction se fera alors sous la forme d'une offre à prix ferme. III- La cotation directe Avec cette méthode, le prix d'offre reste un prix minimum, mais les ordres au mieux (cf. la fiche intitulée Acheter et vendre vos titres à la bourse de Paris) sont aussi acceptés. S'il n'est pas possible de servir au moins 4% des demandes, l'offre est reportée. La seconde tentative d'introduction se fera alors sous la forme d'une offre à prix ferme.

Les introductions en bourse

L’introduction en bourse d’une entreprise consiste à coter pour la première fois une fraction de ses actions à la bourse.
Pour de nombreuses petites entreprises, l’introduction en bourse permet le désengagement de certains actionnaires de la première heure qui n’ont pas vocation à l’accompagner davantage, ou qui souhaitent simplement récupérer tout ou partie de leur investissement avec une plus-value. Lire la suite

Les certificats sont des valeurs mobilières assimilables aux obligations ( leur fiscalité est d'ailleurs identique à celles-ci ). Ils sont émis pour une certaine durée et sont remboursés quand arrive leur échéance.  Il n'y a pas de garantie sur le capital investi. Le but des certificats est de répliquer ( dans le même sens ou en sens inverse )l'évolution d'un indice ou d'une valeur, éventuellement avec un effet de levier. Contrairement aux warrants les certificats n'ont pas de valeur temps, ce qui en fait un instrument particulièrement intéressant. Ils sont émis par des établissements financiers et animés pour la plupart par ceux-ci, comme les warrants (cours acheteur-vendeur permanent assorti d'une taille minimale ) Il existe principalement trois sortes de certificats : 1 - Les certificats Bear ( ils sont aussi appelés " certificats Reverse " ) Ce sont les plus utilisés et permettent de gagner de l'argent lorsque les marchés baissent. Bien entendu si les marchés montent le certificat Bear baisse et peut même perdre définitivement toute valeur si le cours de l'indice ou de la valeur associés au certificat franchit le niveau de référence retenu au départ. Ils peuvent être employés dans une stratégie de couverture de portefeuille ou bien pour jouer la baisse. La plupart des certificats Bear ont un effet de levier et leur valeur est calculée par la formule suivante : Valeur du certificat = (Valeur de référence de l'indice - Valeur actuelle de l'indice) / parité Exemple : Certificat adossé sur CAC 40, parité 10, Valeur de référence 6000 Si le CAC 40 vaut 5000 ce certificat vaut ( 6000 - 5000 ) /10 = 100 euros. Si le cac 40 perd 10 % ( à 4500 points ) le certificat vaudra  ( 6000 - 4500 ) / 10 = 150 euros On constate donc que pour une baisse de 10 % de l'indice, le certificat voit sa valeur augmenter de 50 % ( effet de levier 5 ) Plus la valeur de l'indice est proche de la valeur de référence plus l'effet d levier est important. Le calcul de la valeur d'un certificat par cette formule simple et qui exclut toute valeur temps en fait un instrument particulièrement facile à utiliser si on le compare à un warrant put. Très important : Si la valeur de l'indice atteint la valeur de référence, le certificat ne vaut définitivement plus rien, même si l'indice retombe par la suite sous la valeur de référence. 2 - Les certificats Bull Les Certificats Bull répliquent pour la plupart la performance d'un indice ou d'un panier de valeurs ( exemple certificat adossé sur valeurs pharmaceutiques, valeurs Internet etc .. ) . Contrairement aux certificats Bear, il n'existe pas actuellement de certificats Bull avec effet de levier, ce qui explique pourquoi ils sont moins utilisés que les certificats Bear pour le moment. ( il existait il y a un an un certificat Bull avec effet de levier, qui malheureusement n'a pas été renouvelé )  Les certificats sur indice actuels ont une valorisation égale au cours de son Indice divisé par la parité . Exemple : Certificat adossé sur CAC 40 avec parité 10 : Si le CAC 40 est à 5000 ce certificat vaut 500 euros. Les certificats adossés sur un panier de valeurs ( par exemple " certificat biotechnologies " ) varient comme ce panier de valeurs, sans effet de levier, mais chaque société composant le panier peut éventuellement avoir une pondération différente. 3 - Les certificats discount Ces certificats permettent de jouer la hausse ou la stabilité des marchés. Leur principe est le suivant : On achète un certificat adossé à une valeur ou à un indice avec une remise (" discount ") par rapport au cours de la valeur ou de l'indice. Par exemple un certificat discount " France Telecom " pourra être acheté 42 euros alors que l'action France Telecom vaut 50 euros. Il sera remboursé à son échéance au cours de la valeur qui lui sert de support mais avec un certain plafond L'importance de la remise initiale (discount) est une fonction : - décroissante du niveau d'exercice ( plafond ) - croissante de la maturité Ainsi, un Certificat Discount dont la maturité est très longue aura une remise importante Pour l'exemple précédent par exemple, si le plafond est fixé à 60 euros : - Si à l'échéance l'action France Telecom vaut 52 euros le certificat sera remboursé 52 euros, l'opération sera dans ce cas particulièrement interessante, puisqu'on aura gagné 10 euros alors qu'en achetant directement l'action le gain eut été seulement 2 euros. - Si par contre à l'échéance l'action France Télécom vaut 80 euros, on ne sera remboursé que le plafond fixé soit 60 euros. La probabilité de gain est particulièrement élevée puisque celui intervient si : 1. L'indice ou la valeur a monté 2. L'indice ou la valeur a été stable 3. L'indice ou la valeur n'a pas baissé en deçà du prix d'achat du Certificat Discount. On voit que les certificats discount sont particulièrement interessants pour jouer la stagnation ou la faible hausse des marchés. Malheureusement, s'agissant d'un instrument récent, il n'existe encore actuellement que très peu de certificats discount. Plusieurs établissements émettent des certificats, mais le choix le plus important se trouvent chez BNP Paribas ( ils sont classés avec les warrants )

Les certificats

Les certificats sont des valeurs mobilières assimilables aux obligations ( leur fiscalité est d’ailleurs identique à celles-ci ).
Ils sont émis pour une certaine durée et sont remboursés quand arrive leur échéance.

Il n’y a pas de garantie sur le capital investi.

Le but des certificats est de répliquer ( dans le même sens ou en sens inverse )l’évolution d’un indice ou d’une valeur, éventuellement avec un effet de levier. Lire la suite

Grâce à l’analyse fondamentale, vous avez maintenant toutes les informations dont vous avez besoin sur l'entreprise. Mais vous vous apercevez que vous ne savez pas grand-chose sur le cours de l'action, qui pourtant dépend de ces informations. Faut-il acheter l’action ? La vendre ? Et puis, l’état du marché influençant celui d’une action particulière, intervient-on au bon moment, dans un contexte boursier favorable ? L’analyse boursière doit donc se faire à deux niveaux: celui de l’action convoitée, et celui du marché en général. I- L'analyse individuelle des actions 1. L’analyse traditionnelle Si l'entreprise va très bien, cela ne signifie pas forcément qu'il faille se ruer sur ses actions.  En effet, le marché boursier cherche avant tout à anticiper la situation de l'entreprise dans 6 mois, un an et plus. Il se peut que ces anticipations soient déjà dans les cours, c'est-à-dire que les acheteurs et vendeurs du titre aient anticipé toutes les informations: il y a alors peu de chances pour que l'action continue à monter, sauf si survient une autre bonne nouvelle non anticipée. Il en va de même pour une entreprise qui va mal: cela ne signifie pas qu'il faille vendre à tout prix ou rester à l'écart de ses actions. On dit souvent que, lorsque ça va vraiment mal, ça ne peut pas être pire: on ne peut que remonter. C'est aussi vrai en bourse. Le tout étant de choisir d'intervenir à un moment qui ne soit pas trop mauvais (on choisit rarement le meilleur moment), parce qu'on anticipe un changement important. En fait, votre but est d'acheter bon marché pour revendre cher. Il y a là un premier écueil à éviter: l'action X, qui vaut 400 francs, n'est pas à priori deux fois plus chère que l'action Y, qui en vaut 200.  Si la société X a été créée avec 10 000 actions, sa capitalisation boursière (cours d'une action x nombre d'actions) est donc maintenant de 400 x 10 000 = 4 000 000 de francs. Si la société Y a été créée avec 20 000 actions, sa capitalisation boursière est donc de 200 x 20 000 = 4 000 000 de francs. Si, maintenant, la société X décide de diviser par deux la valeur de ses actions, elle va devoir multiplier par deux le nombre d'actions, pour conserver la même capitalisation boursière. En effet, ce jeu d'écritures ne change rien à la valeur de l'entreprise. L'action de la société X ne vaudra alors plus que 200 francs, mais la société X vaudra toujours, en bourse, 4 000 000 de francs. Ses actionnaires auront deux fois plus d'actions qu'auparavant, mais avec un prix unitaire deux fois plus petit: l'opération est blanche. On ne peut donc pas comparer tel quel le cours de l'action X avec celui de l'action Y, puisque celui-ci peut être influencé par des divisions de titres qui, économiquement et financièrement, ne signifient rien (l'unique avantage est que les actions dont la valeur unitaire est plus faible peuvent être plus facilement échangées). Il faut donc trouver autre chose. a) Le Bénéfice Net Par Action ou BNPA Le Bénéfice Net Par Action (BNPA) constitue une première indication. Il est égal au bénéfice net (d'impôts) divisé par le nombre d'actions. Il permet de calculer un ratio très important, et qui sert à déterminer si un titre est cher ou non: le PER, ou Price Earning Ratio. b) Le Price Earning Ratio ou PER (ou multiple de capitalisation) Le PER est égal au cours de l'action divisé par le bénéfice par action. Cela revient à diviser la capitalisation boursière, donc la valeur de l'entreprise, par ses bénéfices. Le résultat donne le nombre de fois que le bénéfice par action est contenu dans le cours de l'action. Prenons un exemple. La World Company prévoit un bénéfice net de 100 milliards de francs pour l'année à venir. Il y a 1 milliard d'actions World Company à la bourse. Cela signifie que le BNPA sera de 100 milliards / 1 milliard = 100 francs par action. Le cours de l'action World Company est de 3 000 francs. Le PER est donc de 3 000 / 100 = 30. On dit que l'action World Company a un PER de 30, ou que le cours capitalise (représente) 30 fois les bénéfices attendus pour l'année à venir. On peut aussi dire (mais ce n'est financièrement pas rigoureux, donc ne le répétez pas !) qu'à 3 000 francs, le cours de l'action représente 30 ans de bénéfices nets identiques. Ainsi, l'action de la World Company est beaucoup plus chère que celle de l'International Trust, qui a un PER de 18, laquelle est deux fois moins chère que l'action de la Pognon Associated, qui a un PER de 36. Attention: les PER ne peuvent être réellement comparés qu'entre entreprises du même secteur d'activité. Il serait stupide de comparer le PER d'une banque avec celui d'un constructeur automobile. Par ailleurs, un PER de 25 pourra être considéré comme élevé dans un secteur, mais faible dans un autre. Le PER résume à lui tout seul le sentiment de tous les intervenants en bourse: élevé, il témoigne de leur grande confiance (on paye plus cher ce en quoi l'on croit), bas, il trahit une certaine défiance. d) Le rendement La détention d'actions donne droit aux dividendes. Le rendement d'une action est égal à son dividende divisé par son cours. On distingue le rendement global (avant impôt, que seuls les détenteurs de PEA touchent), et le rendement net (après impôt, que les autres touchent d'emblée). Lorsque le cours monte, le rendement diminue, et inversement. Ainsi, un rendement élevé peut signifier que le cours est bas (défiance des investisseurs, risque élevé, mais peut-être possibilité de réaliser de bonnes plus-values, existence d'une décote...), et un rendement faible peut signifier que le cours est très élevé (confiance, risque faible).  Un rendement élevé peut être une bonne sécurité (on parle de "parachute") lorsque l'on investit sur un titre risqué, dont la baisse éventuelle pourra être compensée par l'encaissement d'un gros dividende.  Les rendements élevés se trouvent parfois au Règlement Mensuel, mais on les trouve surtout dans des marchés moins liquides ou sur des Titres Participatifs par exemple. 2. Une approche récente en France: la création de valeur pour l'actionnaire Pendant très longtemps, les grandes entreprises cotées se sont assez peu souciées de leurs actionnaires, et particulièrement lorsque ceux-ci étaient petits ou minoritaires. Du reste, les actionnaires étaient satisfaits si le cours de bourse et les dividendes augmentaient régulièrement. Aux Etats-Unis, il existe ce que l'on appelle des fonds de pension, qui gèrent l'argent déposé par des épargnants en vue de leur retraite. L'argument de vente principal de ces fonds de pension étant la rentabilité des placements effectués chez eux (c'est-à-dire le montant de la rente qui sera versée à leurs souscripteurs au moment de leur retraite), ils se montrent naturellement de plus en plus exigeants dans la défense des droits de leurs clients auprès des entreprises cotées, dont ils détiennent des parts significatives.  Leur but principal est d'obtenir un accroissement du cours de bourse et du montant des dividendes. Compte-tenu de leur puissance financière, toute entreprise qui ne leur permet pas d'obtenir une valorisation correcte aura plus de mal à trouver des fonds, et le cours de ses actions en bourse va fortement baisser. Cette situation n'est jamais très confortable pour les dirigeants, surtout si les gros actionnaires donnent de la voix. C'est pourquoi les entreprises cotées ont commencé à s'intéresser réellement aux attentes de leurs actionnaires, qui souhaitent désormais "en avoir pour leur argent". Toute une réflexion s'est alors engagée sur la place et le rôle des actionnaires, surtout les plus petits. Cela a débouché sur ce que les américains appellent le corporate governance, ce qui en français se traduit par gouvernement d'entreprise.  Celui-ci a fait son apparition en France en 1996, avec les interventions de plus en plus importantes de fonds anglo-saxons dans le capital des entreprises françaises, et surtout la rédaction du rapport Viénot (ancien PDG de la Société Générale), qui a fait un certain nombre de recommandations quant à la représentation et au respect des droits des actionnaires, petits et grands. Grosso-modo, il s'agit de ne plus rien décider qu'en fonction des seuls intérêts des actionnaires, qui doivent donc être courtisés et écoutés. Comme nous venons de le voir, l'intérêt des actionnaires réside dans le montant des dividendes versés et le niveau du cours de bourse. Or, ces deux variables n'augmentent respectivement que si l'entreprise 1) est plus rentable et 2) prend de la valeur. Mais comment mesurer cet accroissement de la rentabilité et de la valeur pour l'actionnaire, ce que passe sous silence l'analyse financière traditionnelle ? Il existe trois indicateurs pour mesurer cette création de valeur. Les deux plus anciens sont le Total Shareholder Return (ou TSR, ce qui signifie rentabilité globale pour l'actionnaire) et la Market Value Added (MVA ou valeur ajoutée boursière). L'EVA (ou Economic Value-Added) est plus récent. a) Le TSR Le TSR répond à une question toute bête: si j'avais placé 100 francs dans l'entreprise X à la date t, et réinvesti tous mes dividendes bruts dans cette entreprise, quel aurait été le taux de rendement annuel moyen de mon placement ? b) La MVA La MVA permet de mesurer l'augmentation de la valeur boursière de l'entreprise sur une période donnée. Celle-ci est calculée à partir de la capitalisation boursière de l'entreprise à laquelle on ajoute l'endettement net, et de laquelle on déduit le montant des capitaux comptables. Si le résultat est positif, la société a créé de la valeur, sinon, elle en a détruit. c) L'EVA Enfin, le troisième indicateur est l'Economic Value-Added (EVA ou création de valeur économique).  Cet indicateur repose sur une réalité toute simple: pour investir, l'entreprise a besoin de capitaux. Ces capitaux, qu'ils soient empruntés ou fournis par les actionnaires, ont un coût. Ce sont les intérêts pour la dette, et les dividendes pour les actionnaires. Une fois calculé le coût de la dette et des capitaux apportés par les actionnaires, il est possible de calculer le Coût Moyen Pondéré du Capital (ou CMPC), qui mesure globalement le coût des ressources financières de l'entreprise, d'où qu'elles proviennent. Ces ressources vont être investies dans un projet qui a un certain taux de rentabilité: pour que l'entreprise crée de la valeur, il faut que le taux de rentabilité de l'investissement soit supérieur au coût des ressources financières de l'entreprise. C'est logique: si vous avez à votre disposition une somme d'argent, sur laquelle vous devez payer un intérêt annuel de 8%, vous n'investirez cet argent dans un projet que si ce projet vous rapporte plus de 8% par an. Sinon, vous allez perdre de l'argent. Si vous trouvez un projet vous rapportant plus de 8%, vous allez en gagner, donc vous allez créer de la valeur.  Ces trois notions ne sont pas encore très répandues en France: aussi, vous avez tout intérêt à vous y intéresser, car avec la présence chaque année plus grande d'investisseurs étrangers sur le marché français, elles sont promises à un bel avenir. Et il n'est pas mauvais d'avoir une longueur d'avance dans les méthodes de sélection des bonnes valeurs... II- L’analyse globale du marché boursier 1. Les indices boursiers d'actions  Les indices d'actions sont les principaux baromètres de l’évolution d'une place financière. Ils regroupent un panier d'actions, dont le suivi retrace, de manière plus ou moins parfaite selon le nombre de valeurs retenues, l'évolution instantanée du marché. Au sein de chaque indice, une pondération, en fonction de la capitalisation boursière des différentes valeurs retenues, permet de mieux tenir compte du poids de chaque société sur le marché. Il y a, à la bourse de Paris, plusieurs indices. Certains sont représentatifs de l’évolution d’un marché particulier. Mais il existe aussi des indices transversaux, qui peuvent concerner plusieurs marchés ou qui reposent sur un concept particulier. Enfin, l’avènement de l’euro a encouragé l’apparition d’indices européens, regroupant des valeurs de différents pays de l’Union Européenne, dont la France. a) Les indices représentatifs d’un marché Pour les actions cotées Règlement Mensuel, il existe deux grands indices: le CAC 40 et le SBF 120. L'indice CAC 40 est l’indice phare de la bourse française. Créé en juin 1988, avec une base 1 000 au 31 décembre 1987, il s'appuie sur les valeurs les plus importantes de la bourse de Paris. Il est calculé à partir de 40 valeurs cotées sur le marché à règlement mensuel (RM), et choisies en fonction, notamment, de leur capitalisation et de leur liquidité, en veillant à préserver une bonne diversification sectorielle. Sa composition varie régulièrement en fonction des rachats, fusions et autres évolutions concernant les entreprises qui le composent. Grâce à sa grande liquidité, il sert aussi de support aux marchés dérivés (contrats à terme et options sur CAC 40). Créé le 8 décembre 1993, avec une base 1 000 au 31 décembre 1990, le SBF 120 est plus diversifié que le CAC40, grâce aux 120 actions qui le composent. Il donne ainsi une bonne image de la performance des actions françaises cotées au règlement mensuel. Pour les actions cotées au Second marché, il y a l’indice du Second Marché. Il est calculé depuis septembre 1996. Il remplace l'ancien indice SBF du second marché. Il élimine les plus fortes et plus faibles capitalisations de ce compartiment de la cote, ainsi que les titres peu liquides. Enfin, le Nouveau Marché dispose de son propre indice, l’indice NM. Il regroupe les titres des principales sociétés cotées sur le Nouveau Marché. b) Les indices transversaux Il existe des indices regroupant des valeurs cotées sur des marchés différents, voire sur certains types de valeurs. Ainsi, le SBF 250 est un indice multimarché, et le Midcac, en plus d'être multimarché, est également thématique, car il ne regroupe que des entreprises de taille moyenne. Si ces deux indices sont connus, il en existe d'autres, parmi lesquels des indices sectoriels: services financiers, immobilier, produits de base, etc. Né comme le SBF 120 le 8 décembre 1993, avec une base 1000 au 31 décembre 1990, le SBF 250 a pour vocation de représenter l'évolution d'ensemble du marché (marché officiel et second marché) à travers les 250 valeurs qu’il regroupe. Il constitue ainsi un instrument de référence à long terme.  A noter que la relation entre le CAC 40, le SBF 120 et le SBF 250 relève du système des poupées russes: le CAC 40 est inclus dans le SBF 120, lui même inclus dans le SBF 250. Le Midcac a, de son côté, été lancé le 12 mai 1995. Son objectif est de donner un meilleur reflet de l'évolution en bourse des valeurs moyennes. En effet, malgré leur grande représentativité, le SBF 120 et, surtout, le SBF 250, font la part belle aux grandes valeurs. C’est pourquoi l’indice Midcac regroupe 100 valeurs sélectionnées selon des critères de taille et de liquidité. Les capitalisations boursières les plus fortes et les plus faibles de la Bourse de Paris ont ainsi été éliminées. Par ailleurs, les valeurs financières et immobilières, au comportement boursier particulier et qui entrent pour une part importante dans la composition des indices CAC 40, SBF 120 et SBF 250, ont volontairement été exclues du Midcac. En fonction des opérations financières, de l'introduction en Bourse de nouvelles sociétés, la composition de l'indice est régulièrement modifiée. Il comporte néanmoins des valeurs cotées aussi bien au règlement mensuel, au comptant ou au second marché. Par secteur, on note la forte représentation des biens d'équipement, des biens de consommation et de l'automobile, d'où une volatilité assez marquée de cet indice, vu la présence de valeurs cycliques. c) Les indices européens Il y a quelques années déjà, la bourse de Londres a créé, en partenariat avec la bourse d'Amsterdam, deux indices européens, l'Eurotop 100 et l'Eurotop 300, composés respectivement de 100 et 300 valeurs européennes. L'approche de l'union économique et monétaire a poussé les bourses de Paris, Francfort et Zurich à créer avec la société Dow Jones une nouvelle série d'indices européens, les quatre indices Dow Jones Stoxx.  L'indice le plus large comporte 670 valeurs et couvre les 15 pays de l'Union Européenne et la Suisse. Un sous-ensemble de ce premier indice, le Dow Jones Euro Stoxx, se compose de 326 valeurs de pays qualifiés pour l'euro. Les deux autres indices, plus étroits, et emboîtés dans les premiers, ne comportent que 50 valeurs provenant, pour l'un, de l'ensemble des pays de l'Union Européenne plus la Suisse, et, pour l'autre, des seuls pays qualifiés pour l'euro. De même, des indices sectoriels ont été créés sur les deux zones. 2. La position de place La position de place est un document publié à chaque fin de mois. Il présente, pour chaque valeur du Règlement Mensuel, chaque secteur du Règlement Mensuel, et le marché à Règlement Mensuel dans son ensemble, la totalité des achats et ventes reportés. Lorsque les achats reportés sont plus importants que les ventes reportées, la position de place est acheteuse. Dans le cas contraire, la position de place est vendeuse. Cet indicateur doit être mis en relation avec les volumes quotidiens moyens des échanges sur le titre. Si, pour un titre donné, la position de place est fortement acheteuse par rapport aux volumes quotidiens moyens, cela signifie qu’une correction à la baisse risque d’être accentuée, car les acheteurs devront tôt ou tard vendre leurs titres, surtout si le cours baisse. De même, si, pour un titre donné, la position de place est fortement vendeuse par rapport aux volumes quotidiens moyens, cela signifie qu’une correction à la hausse risque d’être accentuée, car les vendeurs à découvert devront tôt ou tard se racheter, surtout si le cours monte. 3. Autres indicateurs a) Le PER moyen du marché Il est possible de calculer un PER moyen du marché boursier, de la même manière que pour un titre particulier. Ce calcul est toutefois long, et c’est pourquoi il vaut mieux se reposer sur les informations publiées dans la presse financière. b) Le rendement moyen des actions De même qu’il est possible de calculer un PER moyen du marché, il est possible de calculer le rendement moyen des actions. Ce calcul est toutefois long, et c’est pourquoi il vaut mieux se reposer sur les informations publiées dans la presse financière. c) Plus fortes hausses et baisses Ces indications sont rapportées quotidiennement dans les informations financières. Elles donnent une idée sur la tendance du marché, mais aussi sur les secteurs touchés. Si, par exemple, on trouve 5 valeurs pétrolières parmi les 10 plus fortes baisses, c’est qu’il y a une bonne raison.  CONCLUSION En croisant tous les éléments décrits dans ce qui précède, vous pourrez prendre une décision d'achat ou de vente, avec un minimum de chances de vous tromper.  Mais vous ne serez pas pour autant à l'abri d'une erreur. Outre le fait qu'il faut avoir pas mal de pratique et de temps, il suffit d'avoir négligé un aspect ou sous-estimé un autre pour que les gains escomptés ne voient jamais le jour. La lecture de la presse pourra vous aider considérablement, voire vous dispenser de ce travail long et fastidieux. Faites confiance aux professionnels: ils verront souvent plus vite et mieux que n'importe qui d'autre. Mais restez vigilant: à force d'avoir sans cesse le nez dans le marché, certaines évidences peuvent leur échapper, c'est humain (cf. les krachs boursiers). Diversifiez donc vos sources, et ayez l'esprit critique. Il existe cependant deux autres techniques pouvant vous aider dans vos choix d'actions: il s'agit de l'analyse chartiste, et de l'analyse technique. On peut les utiliser de préférence à l'analyse fondamentale, mais, pour mettre toutes les chances de votre côté, il vaut peut-être mieux les utiliser conjointement.

L’analyse boursière

Grâce à l’analyse fondamentale, vous avez maintenant toutes les informations dont vous avez besoin sur l’entreprise. Mais vous vous apercevez que vous ne savez pas grand-chose sur le cours de l’action, qui pourtant dépend de ces informations. Faut-il acheter l’action ? La vendre ? Et puis, l’état du marché influençant celui d’une action particulière, intervient-on au bon moment, dans un contexte boursier favorable ? L’analyse boursière doit donc se faire à deux niveaux: celui de l’action convoitée, et celui du marché en général. Lire la suite

Les différents types d’ordres de bourse

Les différents types d’ordres de bourse

1 – L’ordre à cours limité

C’est le plus utilisé des ordres de bourses.
A l’achat : c’est un ordre d’achat assorti d’un prix d’achat maximum
Exemple : Achat de 100 actions Alcatel au prix maximum de 70 € .
Ce type d’ordre permet d’avoir la garantie, s’il est exécuté, d’un prix d’achat maximum.
A la vente : c’est un ordre de vente assorti d’un prix de vente minimum
Exemple : Vente de 100 actions Alcatel au prix minimum de 75 €
L’exécution d’un ordre à cours limité n’est pas garantie : si personne en face n’accepte la transaction au prix limite indiqué l’ordre ne sera pas exécuté. Lire la suite

La fiscalité et la bourse !

L’imposition sur les valeurs mobilières de décompose en :
– Imposition des plus-values (il y a plus-value si un titre est vendu plus cher qu’il a été acheté)
– Imposition des dividendes ( un dividende est la part de bénéfice que reverse une société à ses actionnaires ) Lire la suite