Virus sur les marchés financiers

La menace du variant Delta plane sur les marchés boursiers

Les principaux marchés boursiers asiatiques, européens et américains ont connu une baisse significative de leurs indices dès le lundi. Une légère hausse puis une stabilisation ont ensuite été remarquées vers la fin de la semaine. Dans la globalité, on attribue cette instabilité à la menace variante Delta. Celle-ci est une source d’incertitude permanente à tous les niveaux, rendant difficile le trading des actions, des indices et des matières pour les investisseurs.

Baisse générale sur la plupart des marchés boursiers dès lundi

Après plusieurs semaines plutôt tranquilles marquées par une tendance générale à la hausse, les marchés boursiers ont vécu une semaine assez agitée. Dès le matin du 19 juillet 2021, la plupart des principaux boursiers affichaient une tendance à la baisse d’environ 2 %. D’après les observateurs, le spectre du variant Delta et les spéculations liées aux décisions résultant d’un éventuel regain de forme du virus en sont les causes.

Si trader les actions ainsi que les autres produits est alors difficile, certaines plateformes rassurent toutefois sur de très bons investissements à réaliser. Avec de l’expérience, un regard avisé et une connaissance subtile du marché, la baisse générale devrait ainsi pouvoir être temporisée.

Le marché européen, loin de redonner de l’optimisme

Alors que la vaccination, intensifiée dans de nombreux pays européens, donnait des espoirs de stabilisation économique, l’arrivée du variant Delta a pourtant secoué la situation. Si début juillet 2021, 80 % des 520 gestionnaires interrogés par Bank of America espéraient une amélioration sur le marché européenne, il a suffi d’un mois pour que la tendance ne s’effondre.

En août 2021, seuls 44 % d’entre eux ont une vision positive. Les marchés s’enfoncent ainsi dans une crise de pessimisme, comme définit par certains spécialistes des actions européennes. Le processus vaccinal, en effet, semble trop lent pour encourager réellement les investisseurs à parier sur l’économie européenne.

Le poids du variant Delta sur l’économie globale

La progression rapide, presque affolante, du variant Delta, n’a pas aidé à convaincre les plus frileux d’entre eux. Ce dernier semble en effet se propager plus que jamais aux États-Unis et en Chine. Cela, alors que la situation financière d’un gros actionnaire est déjà instable sur le marché chinois.

Le variant Delta vient ainsi enfoncer le clou, n’encourageant pas les investissements. Le ralentissement de l’économie chinoise serait un coup dur pour le monde du trading, les risques se répercutant facilement sur l’ensemble des finances mondiales.

Des mesures opposées qui confirment les incertitudes

Les fortes variations rencontrées au niveau des marchés boursiers reflètent l’incertitude qui prévaut auprès des différents acteurs de l’économie mondiale. L’opinion est d’autant plus agitée lorsque les États prennent des décisions diamétralement opposées. Lorsque la France adopte par exemple une loi qui renforce les campagnes de vaccination, l’Angleterre supprime la plupart des restrictions liées à la pandémie.

Cette décision du pays anglophone tend d’ailleurs à inquiéter fortement les investisseurs, au vu des chiffres grandissants de contaminations en son sein. La Chine, par exemple, confrontée fortement au Delta, a plutôt préféré opter pour une remise en place de restrictions strictes. Dans l’espoir, bien sûr, d’endiguer la prolifération des cas afin de stabiliser son marché secoué.

Le secteur touristique, parmi les plus touchés

Parmi les mesures mises en place par la Chine, on compte d’ailleurs de nombreuses restrictions liées aux déplacements. Les compagnies aériennes, en conséquences, ont réduit de 32 % les sièges mis en vente en direction de la Chine. Sans surprise, l’impact est fort sur le secteur touristique, déjà difficilement sorti de cette situation sanitaire.

Le domaine touristique reste en effet pessimiste si on se réfère à la tendance à la baisse qu’ont connu les acteurs majeurs du secteur. Les principales compagnies aériennes européennes et les groupes hôteliers en tête, la baisse générale enregistrée était d’environ 4%.

D’autres événements qui ont influencé les marchés

La chute des marchés boursiers peut aussi être expliquée par d’autres événements. Les pays de l’OPEP ont par exemple décidé d’augmenter leur production alors qu’une éventuelle progression de la pandémie ferait baisser la consommation mondiale. Le baril a de ce fait affiché une tendance à la baisse d’environ 3% sur tous les marchés. Les compagnies pétrolières ont aussi été impactées d’au moins 2%.

Des améliorations enregistrées vers la fin de la semaine

Comme souvent, la situation s’est quand même améliorée vers la fin de la semaine. Le CAC 40 a par exemple retrouvé les 6460 points vendredi dernier et a même clôturé sa semaine avec 6568 points. Cette tendance haussière a été commune pour la plupart des acteurs, même si certains n’ont pas retrouvé leurs valeurs de la semaine d’avant. C’est toutefois un schéma habituel des marchés financiers, à qui la crise sanitaire peut tant être bénéfique que mener à la faillite.

Les plus attentifs des traders sauront, de toute façon, identifier les actions capables de ressortir gagnantes de cette situation. Certains groupes en ont déjà faits leurs preuves, après tout, au printemps dernier. La situation des marchés financiers continuera dans tous les cas d’être une source de pessimisme et d’hésitations pour les actionnaires, tant que la crise sanitaire ne semble pas vouloir se stabiliser.